Martín (Hache)
Buenos-Aires, Hache (prononcer Hatché), 19 ans, est guitariste de hard-rock. Il n'étudie pas, travaille encore moins, mais n'est pas un zonard pour autant. Il se cherche. Sa petite amie le plaque et sa mère convole en secondes noces. Il se retrouve à Madrid chez son père, Martín. Ce cinéaste réputé a conquis sa solitude au prix fort: une incapacité affective qui cache mal un coeur tendre et une grande vulnérabilité. Ses seuls amis connus sont Alicia, une Argentine monteuse de films, follement amoureuse de lui, et Dante, comédien dans plusieurs de ses films, très libre et plus que singulier dans son mode de vie. L'arrivée de Hache va mettre à l'épreuve ce trio d'artistes.
Martín éprouve quelque peine à communiquer avec son fils dont le surnom qu'il lui a donné est cependant révélateur de son affection particulière (Hache, c'est le « h » en espagnol, « h » pour « hijo » qui signifie « le fils »). Prétextant les repérages d'un prochain film, il préfère confier Hache à Dante et part au sud de l'Espagne avec Alicia. Dante réalise très vite que le fils et le père ont un besoin vital de mieux se connaître. Il décide de rejoindre le couple en compagnie de Hache. Les quarante-huit heures que les quatre vont alors passer ensemble seront déterminantes. De cette plongée dans les relations père-fils et homme-femme, vont émerger les contradictions et les doutes jamais résolus de chacun des adultes. Cette histoire d'amours et d'amitié va prendre des détours surprenants et les donneurs de leçon en seront pour leur frais. Mais le plus lucide d'entre eux sera encore Hache.
Ce récit de quatre personnes à la recherche d'elles-mêmes se déroule comme un roman policier qui entretient le suspens de la confrontation avec la vérité nue et crue. Le dénouement peut être fatal. Ou déboucher sur un nouveau départ dans la vie. Dans cette mer déchaînée des passions humaines, Aristarain, en bon barreur-cinéaste averti, tient le cap de la dignité et de la loyauté. Sans imposer de morale absolue, ce « thriller des émotions », une véritable décharge qui retourne l'estomac, peut tenir lieu de traité d'éducation réelle, d'éducation non officielle, à l'usage des deux générations, des années 60 et des jeunes d'aujourd'hui. Passionnant et renversant.
Martín éprouve quelque peine à communiquer avec son fils dont le surnom qu'il lui a donné est cependant révélateur de son affection particulière (Hache, c'est le « h » en espagnol, « h » pour « hijo » qui signifie « le fils »). Prétextant les repérages d'un prochain film, il préfère confier Hache à Dante et part au sud de l'Espagne avec Alicia. Dante réalise très vite que le fils et le père ont un besoin vital de mieux se connaître. Il décide de rejoindre le couple en compagnie de Hache. Les quarante-huit heures que les quatre vont alors passer ensemble seront déterminantes. De cette plongée dans les relations père-fils et homme-femme, vont émerger les contradictions et les doutes jamais résolus de chacun des adultes. Cette histoire d'amours et d'amitié va prendre des détours surprenants et les donneurs de leçon en seront pour leur frais. Mais le plus lucide d'entre eux sera encore Hache.
Ce récit de quatre personnes à la recherche d'elles-mêmes se déroule comme un roman policier qui entretient le suspens de la confrontation avec la vérité nue et crue. Le dénouement peut être fatal. Ou déboucher sur un nouveau départ dans la vie. Dans cette mer déchaînée des passions humaines, Aristarain, en bon barreur-cinéaste averti, tient le cap de la dignité et de la loyauté. Sans imposer de morale absolue, ce « thriller des émotions », une véritable décharge qui retourne l'estomac, peut tenir lieu de traité d'éducation réelle, d'éducation non officielle, à l'usage des deux générations, des années 60 et des jeunes d'aujourd'hui. Passionnant et renversant.
Festivals & prix
Prix du Jury des Jeunes: Festival international de Films Fribourg, 1998, Goya Award Spanien: Best Actress (Cecilia Roth), Festival Havanna: Bester Film, beste Regie, beste Hauptdarstellerin und Preis der Internationalen Filmkritik, San Sebastian International Film Festival 1997: Best Actor (Federico Luppi), Festival Biarritz: Best Actor (Eusebio Poncela), Best Actress (Cecilia Roth), Puerto Rico: Publikumspreis, Barcelona, San Jordi Awards: Best actress (Cecilia Roth) and best actor (Eusebio Poncela)Fiche technique
Titre original
Martín (Hache)
Titre
Martín (Hache)
Réalisation
Adolfo Aristarain
Pays
Argentine
Année
1998
Scénario
Adolfo Aristarain, Kathy Saavedra
Montage
Fernando Pardo
Musique
Fito Paéz
Image
Porfirio Enríquez A.E.C.
Son
Daniel Goldstein
Production
Tornasol Films/Adolfo Aristarain
Formats
35mm
Durée
143 min.
Langue
Spanisch/d/f
Interprètes
Federico Luppi (Martín), Juan Diego Botto (Hache), Eusebio Poncela (Dante), Cecilia Roth (Alicia), Sancho Gracia, Ana María Picchio
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Revue de presse
"(...) hier beginnt eine subtile Auseinandersetzung zwischen den beiden [Vater und Sohn], aber auch mit der Geliebten und dem homosexuellen Freund, mit den doppelgesichtigen Erwachsenen, die Moral predigen und vor dem Spiegel sniffen. (...) Das traurige Bild der Sehnsucht mit den grossen Dialogen, hinter denen sich Schmerz verbirgt, ist komplett."
Fred Zaugg, in: Der Bund
"Im Zentrum stehen die hervorragenden Schauspieler, die, hervorragend geführt, das emotionelle Spiel im Griff haben und die Verletzlichkeit der Figuren glaubhaft umsetzen."
Mark Kessler, in: Freiburger Nachrichten
"Martín Hache verkörpert die Hoffnung einer Jugend, der es in der Konfrontation mit einer schwierigen Realität gelingt, sich ihre eigenen Werte und Modelle zu schaffen." Correro del Sur
"Martín (Hache), ein dialogstarker Film in einer Zeit des geräuschvollen Kinos mit Spezialeffekten, ist wie schon Un lugar en el mundo [vom gleichen Regisseur] ein Werk, das sich um die Gefühle einer kleinen Gruppe von Menschen dreht, die sich irgendwann treffen und eine Art Familie sui generis bilden."
Guia del Ocio
"Irgendwo in der Filmwelt gibt es einen Ort, an dem kleine Projekte, Gemütsbewegungen, Engagement und Berufung noch das Ausmass von grossen Idealen haben: In den Filmen von Adolfo Aristarain. (...) Mit seinem jüngsten Film kehrt Aristarain ins Universum der Abenteuer und der Ideale zurück. Martín (Hache) erforscht die Welt der Gefühle, doch widerhallt in ihr das Echo einer Schlüsselfrage der 90er Jahre: Wie findet man in einer Zeit, in der die Hoffnungen angeblich verloren gegangen sind, zu einer eigenen Identität?"
Les Inrockuptibles
"Jede Figur des Quartetts ist so realistisch mit Schwächen gezeichnet und wird von den hervorragenden Schauspielern so zum Leben gebracht, dass der ganze herausragende Film sich als ebenso farbig wie einleuchtend erweist."
New York Post
"Randvoll mit intelligenten Dialogen zwischen talentierten Menschen, blitzend vor Witz (...) und mit einem klaren Blick für die Kompliziertheit der menschlichen Natur."
The New York Times
"In Martín (Hache) gehen die Zuschauer durch ein Wechselbad der Gefühle und machen eine eigentliche Läuterung durch. Der Schlüssel des Films liegt meiner Meinung nach im Aufeinanderprallen zweier Generationen."
Ajoblanco
"Der grosse argentinische Regisseur hat nicht umsonst auf einmal alles von sich gegeben. In Martín (Hache) herrschen eine Intensität und eine Hingabe, die für das argentinische Kino unüblich sind."
Página 12
"Das Kino, das ich mache, ist eher ideologisch als politisch, denn es zielt nicht auf die aktuellen Umstände, sondern auf etwas viel Tiefgründigeres. In allen Geschichten gibt es eine Figur, die mit dem System nicht zurecht kommt und zwischen mehreren Möglichkeiten wählen kann: Es bekämpfen, sich öffnen oder den eigenen Idealen folgen. In Martín (Hache) entwerfe ich das Bild eines Mannes, der versucht, alles rational zu erklären, damit er sich seinen Ängsten nicht ausliefern muss. Ihm stelle ich eine Frau gegenüber, die
die Nase gestrichen voll davon hat, dass man ständig die Vernunft herbeizieht, um die Gefühle zu leugnen. Es ist mein persönlichster und gewagtester Film, und ich komme in allen Figuren vor. Mich beschäftigt, was wirklich im Inneren der Figuren vorgeht. Ich spreche von Loyalität, Freundschaft, Respekt gegenüber sich selbst. Der Film ist sehr ehrlich und offen, das ist es, was fesselt."
Adolfo Aristarain
"Ich habe alle Drogen ausprobiert, die ich auftreiben konnte. Aber ich tat es nie aus Vergnügungssucht, weil ich das Glück suchte oder mich dem Leben nicht stellen wollte. Das tun gewöhnliche Menschen, und sie werden süchtig davon. Wenn der Moment kommt, sie auszuprobieren, dann hab? keine Angst. Aber die einzige Realität ist deine Realität, das, was du fähig sein wirst, zu sehen. Drogen lassen dich erkennen, dass nichts ist, wie es scheint. Aber lass nie zu, dass sie dich kontrollieren."
Dante zu Hache im Film
"Ich bin nicht hässlich, sage schnell ja und komme noch schneller. Ich bin leidenschaftlich, überhaupt nicht eifersüchtig, modern, pragmatisch, letzten Endes also eine Idiotin."
Alicia zu Martin im Film
"Es gibt etwas, das ich von all diesen Figuren sagen kann: Sie sind sehr widersprüchlich."
Adolfo Aristarain
"Wenn ich einen Traum verwirklichen könnte, würde ich den Film nochmals drehen, ohne eine Szene herauszuschneiden. Ein Leckerbissen, nur für Freunde, der fünf Stunden dauern würde."
Federico Luppi (Martín, Haches Vater)
"Ich hatte noch selten das Glück, an einem Projekt mitzuarbeiten, das mir so nahe ging. Ich bezweifle, dass mir in nächster Zeit etwas vergleichbares über den Weg laufen wird."
Juan Diego Botto (Hache, Martíns 19-jähriger Sohn)
"Der Film zeigt ein gestochen scharfes Bild des Männlichen."
Cecilia Roth (Alicia, Martíns Geliebte)
"Der einzige, der ausbricht und seiner Lebensphilosophie treu bleibt, ist Dante. Er bezahlt einen sehr hohen Preis dafür, denn er wird immer wieder ausgegrenzt."
Eusebio Poncela (Martíns Freund Dante, schwul oder bisexuell)
Fred Zaugg, in: Der Bund
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"Jede Figur des Quartetts ist so realistisch mit Schwächen gezeichnet und wird von den hervorragenden Schauspielern so zum Leben gebracht, dass der ganze herausragende Film sich als ebenso farbig wie einleuchtend erweist."
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Dante zu Hache im Film
"Ich bin nicht hässlich, sage schnell ja und komme noch schneller. Ich bin leidenschaftlich, überhaupt nicht eifersüchtig, modern, pragmatisch, letzten Endes also eine Idiotin."
Alicia zu Martin im Film
"Es gibt etwas, das ich von all diesen Figuren sagen kann: Sie sind sehr widersprüchlich."
Adolfo Aristarain
"Wenn ich einen Traum verwirklichen könnte, würde ich den Film nochmals drehen, ohne eine Szene herauszuschneiden. Ein Leckerbissen, nur für Freunde, der fünf Stunden dauern würde."
Federico Luppi (Martín, Haches Vater)
"Ich hatte noch selten das Glück, an einem Projekt mitzuarbeiten, das mir so nahe ging. Ich bezweifle, dass mir in nächster Zeit etwas vergleichbares über den Weg laufen wird."
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"Der Film zeigt ein gestochen scharfes Bild des Männlichen."
Cecilia Roth (Alicia, Martíns Geliebte)
"Der einzige, der ausbricht und seiner Lebensphilosophie treu bleibt, ist Dante. Er bezahlt einen sehr hohen Preis dafür, denn er wird immer wieder ausgegrenzt."
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