Under the Fig Trees
Fidé, Sana, Melek, Meriem et d’autres femmes travaillent à la récolte des figues. À l’ombre des arbres, elles parlent d’amour et de «mektoub»... Un film remarquable de sensibilité, qui décrit au plus près du réel la force des femmes et une société en pleine mutation.
Dans son premier long-métrage sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Erige Sehiri nous immerge dans la campagne du nord-ouest de la Tunisie, auprès de Fidé, Sana, Melek, Meriem et Leila. Elles sont réunies dans un grand verger pour la récolte estivale des figues. Leur labeur est minutieux: il faut cueillir les fruits mûrs sans trop les toucher. Munies de perches, elles agrippent les branches ou grimpent aux arbres, avant de déposer leur précieuse cueillette dans des seaux. Tout cela pour gagner quelques dinars.
À l’ombre des figuiers, elles parlent d’amour, partagent leurs souvenirs et s’interrogent sur le «mektoub». Certaines courtisent les hommes, d’autres se disputent, d’autres encore évoquent la situation sur la côte. Filmant ses cueilleuses au plus près des visages, Erige Sehiri restitue leurs émotions du moment et évoque par la bande leurs vies entières, au cours d’un huis-clos à ciel ouvert qui bouillonne de sensualité et de réalisme. Toutes interprétées avec un naturel stupéfiant de justesse par des actrices non-professionnelles, elles représentent chacune un pan d’une société tunisienne en pleine mutation, où s’entrechoquent valeurs et traditions, et où pèse le patriarcat. Du cinéma en totale immersion, bruissant de gestes et de paroles.
Fiche technique
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Revue de presse
«In diesem leise knisternden Sommerfilm über Arbeiterinnen und Arbeiter auf einer Feigenplantage zeigt sich das erstarkende Selbstbewusstsein junger tunesischer Frauen, selbst abseits der Städte.» Annabelle, Mathias Heybrock
«On y découvre ‘des personnages profondément modernes dans leur manière d’être et de s’exprimer’, avec ‘ce mélange entre gravité et légèreté’ en réponse à un quotidien dramatique.» Entretien avec Erige Sehiri, Le Courrier, Mathieu Loewer
«Der tunesischen Regisseurin Erige Sehiri gelingt der Balanceakt zwischen leichtem Sommerfilm und antipatriarchaler Gesellschaftsanalyse beinahe perfekt; eine wunderschön haptische Studie der Arbeit des Feigenpflückens gibt es sozusagen gratis dazu.» NZZ / NZZaS, Dominic Schmid
«Wenn aus Alltag Poesie wird: ein künstlerisches und menschliches Ereignis, ein filmisches Bijoux!» Seniorweb, Hanspeter Stalder
«Un film plein de douceur et de subtilité, qui brosse un portrait de la société tunisienne par le biais de discussions à cœur ouvert dans un verger.» Ciné-Feuilles, Amandine Gachnang
«Der verschmitzte Pragmatismus, mit dem sich insbesondere die jungen Frauen gegen traditionelle Rollenbilder auflehnen, ist wunderbar frech und anrührend zugleich.» Medientipp, Natalie Fritz
«Les jeunes femmes portent le foulard de façon subtile, ce qui montre toutes les étapes possibles par rapport à cette sourde oppression. Le film dépeint la problématique féministe que les Tunisiennes sont en train de vivre... Un tableau saisissant!» RTS, Vertigo, Vincent Adatte
«Ein Film über den Sommer und die Jugend.» Filmbulletin, Anne Küper
«Au milieu d’œuvres généralement graves, qui prennent en charge tous les drames du monde, celui d’Erige Sehiri aura fait l’effet d’une parenthèse ensoleillée bienvenue.» Le Temps, Norbert Creutz
«Erige Sehiri maîtrise sa caméra à la perfection.» Firouz E. Pillet, j:mag
«Durch die vielen Nahaufnahmen sind wir mittendrin in diesem magisch-lebensfreudigen Ort.» kath.ch / ref.ch
«D’apparence légère et délicate, le long-métrage dessine les contours d’une société tunisienne dont le rêve de liberté semble toujours buter contre le conservatisme ambiant.» Cineman, Kevin Pereira
«Réaliste, complexe, ‘Sous les figues’ raconte le drame minimaliste de l’humain par la riche fresque de l’humain-trop-humain.» Filmexplorer, Giuseppe Di Salvatore
«Un huis-clos à ciel ouvert où la sensualité le dispute au réalisme.» ARCinfo, Vincent Adatte
«Ohne in eine grobe Anklage zu fallen, verschwestern sich hier nicht nur die Protagonistinnen, sondern auch Skript, Landschaft und Haltung zu einem wohltuenden Blick auf Frauenschicksale in der arabischen Welt.» Outnow
«Agile, la caméra qui serre et suit de près les visages, figure bien le huis clos de ce microcosme d’arbres robustes et de fruits délicats autant que symboliques.» Positif
«Das ‹Huis-clos› unter freiem Himmel pulsiert vor Sinnlichkeit, strotz vor Realität und ist durchflutet von natürlichem, erhabenem Licht.» Aargauer Kulturmagazin Aaku
«Reizende Sommerflirts und die sanfte Erkundung schwesterlicher Solidarität.» Screen Daily
«Derrière la légèreté apparente se dessine alors le portrait plus sombre d’une société prisonnière de ses maux où la liberté n’est qu’un mirage.» Cahiers du Cinéma
«Im milden Licht unter dem Blätterdach entsteht eine intime, gelöste Atmosphäre von grosser Leichtigkeit.» Kino-Zeit
«C’est un cinéma de et en liberté. Une ode à la vie et à ces travailleuses agricoles dans les vergers du nord-ouest de la Tunisie.» L'Humanité
«Ein vergnügliches und eindringliches Erlebnis.» The Hollywood Reporter
«C'est à présent le huis clos à ciel ouvert que Erige Sahiri met en scène en s'intéressant notamment à l'espace de la sororité qui se développe à l'ombre des feuilles de figuier.» Mediapart
«L’élégance tout en langueur solaire de sa mise en scène poétise ce film, où les bavardages sont faussement anodins.» L’Obs
«Une histoire de sororité, de lutte contre le patriarcat et de conflit générationnel, le tout raconté dans le décor idyllique d’un verger tunisien.» Cineuropa