El robo del siglo

En 2006 eut lieu le hold-up «du siècle» dans une banque de Buenos Aires. Tout avait été préparé minutieusement et réussi de main de maître. Ils étaient six, ils furent finalement rattrapés, mais une grande partie du butin n’a jamais été retrouvée. On savait que la philosophie et l’art pouvaient mener à tout. Même au hold-up? El robo del siglo le prouve.

Dans une nuit sombre et pluvieuse de Buenos Aires, Fernando Araujo est attiré par les torrents qui ruissellent dans les caniveaux. De bouche d’égout en bouche d’égout, voici notre adepte de la fumette éclairé par une illumination: au propre, les néons agressifs d’une banque, comme au figuré, l’argent que le bâtiment abrite. Voici le point de départ du hold-up que va imaginer, puis réaliser Fernando Araujo avec l’aide d’un «pro», Mario Vitette. Il sera le seul de la bande, les quatre autres étant choisis pour des compétences plus «techniques». Préparation, déroulement, tout est évalué en détail, mais, comme le dit son psychologue à Fernando: avec un plan bien préparé, la première chose à savoir, c’est qu’il ne se déroulera jamais comme prévu …

C’est un thriller sans en être vraiment un, puisque l’issue nous est connue, car il s’agit de faits réels. Pourquoi donc cette comédie reste-t-elle tout de même haletante de bout en bout? Bien sûr, il y a le couple Fernando Araujo (Diego Peretti) Mario Vitette (Guillermo Francella). Ces deux acteurs, et leurs personnages, portent l’histoire et le film à bout de bras, par leurs répliques et leurs présence à l’écran. Diego Peretti, en philosophe, adepte d’arts martiaux asiatiques et de haschich qui lui permettent de trouver des solutions à tout, prétend-il – semble-t-il avec raison. L’élégance, autant vestimentaire que langagière, de Guillermo Francella, en fait un parfait Arsène Lupin portègne. Un tel couple ne peut que susciter la sympathie. Il aura celle de la population en 2006, il a eu celle du public à la sortie du film – l’un des plus gros succès avec plus de deux millions de spectateurs. Cependant, la réussite doit aussi beaucoup aux choix de mise en scène d’Ariel Winograd. D’un scénario à l’issue connue, il a réussi la gageure d’en tirer une comédie à suspens. Qui plus est, pas avare de bons mots, comme au théâtre.


Martial Knaebel

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Fiche technique

Titre original
El robo del siglo
Titre
El robo del siglo
RĂ©alisation
Ariel Winograd
Pays
Argentine
Année
2020
Scénario
Alex Zito, Fernando Araujo
Montage
Pablo Barbieri Carrera
Musique
Dario Eskenazi
Image
FĂ©lix Monti
Son
Gonzalo Matijas
Costumes
Julio Suárez
DĂ©cors
Daniel Gimelberg
Production
AZ Films
Formats
DVD, Blu-ray, DCP
Durée
114 min.
Langue
Spanisch/d/f
Interprètes
Guillermo Francella (Luis Mario Vitette Sellanes), Diego Peretti (Fernando Araujo), Luis Luque (Miguel Sileo), Pablo Rago (El Marciano), Rafael Ferro (Alberto de la Torre), Mariano Argento (El Doc), Juan Alari (El Gaita), Johanna Francella (LucĂ­a), Mario AlarcĂłn (Fiscal)

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Organisation

Revue de presse

«C'est un délice. Un divertissement pur.» RTS, Philippe Congiusti

«Selten waren Gauner so sympathisch. Man gönnt ihnen quasi jeden Dollar, jedes Goldstück.» Cineman, Rolf Breiner

«Saucooler Kriminalfilm über einen kiffenden Künstler, der einen Banküberfall organisiert. Der argentinische Regisseur Ariel Winograd sticht Hollywoodkollegen wie Steven Soderbergh (Ocean’s Eleven) dabei insofern aus, als der hier geschilderte Raub nicht nur extrem raffiniert, sondern auch tatsächlich stattgefunden hat. Ein echter Coup! Brillantes Ensemble!» Annabelle, Mathias Heybrock

«Die Kombination von überdrehter Komödie und spannungsgeladenem Thriller glückt dem Regisseur entgegen allen Regeln der Kunst kongenial und der unwahrscheinlichste Banküberfall ever wird als Film zur zugkräftigen Unterhaltung.» P.S. Zeitung, Thierry Frochaux

«Loin des préoccupations covidiennes, le film d’Ariel Winograd fait office de bouffée d’air frais, de pur divertissement. Et puis, cerise sur le gâteau: c’est tiré d’une histoire vraie!» 20 minutes, Catherine Magnin

«Ce 'casse du siècle' est le succès argentin de l’année!» Daily Movies

«Es gibt viele Bankraubgeschichten aus aller Welt, die Aufmerksamkeit verdienen. Aber dieses rasant und spannend erzählte Heist-Movie zeigt auf höchst amüsante Weise, wie auch in Argentinien das Geld ungerecht verteilt ist. Zudem sind die Schauspieler hervorragend. Der freche Charme und die Schlitzohrigkeit der sympathischen Gauner bleibt uns auf jeden Fall in Erinnerung.» Maximumcinema, Beate Steininger

«Ein sympathisches und vor allem lustiges Heistmovie, dessen Charme man sich wegen der dreisten Diebe nur schwer entziehen kann. Ein echter Publikumsliebling!» outnow, Christoph Schelb

«Regisseur Ariel Winograd hat aus dem realen Überfall eine lockere und unterhaltsame Komödie gemacht.» Züritipp, Gregor Schenker

«Ein mit viel Ironie und Situationskomik durchzogenes Heist-Movie, das von der ersten bis zur letzten Minute fesselt und einen als ZuschauerIn mit einer Mischung aus Bewunderung und Ungläubigkeit im Kinosessel zurücklässt.» NZZ am Sonntag, Sarah Stutte

«Vergnügliches und buntes Gaunerstück mit sympathischen Charakteren, Big-Band-Sound, Punkmusik und einem raffinierten Plan.» Luzerner Zeitung, Regina Grüter

«Car loin d’une opération de malfrats professionnels, les coups, ici, se mijotent à la bonne franquette, sans violence surtout. Aussi malin que jadis «Les neuf reines», le cerveau de ce casse d’anthologie ne fut jamais arrêté, ses complices s’en tirèrent avec des peines modérées. Une conclusion amorale mais irrésistiblement bienfaisante.»  24 heures, Cécile LeCoultre


«Winograd treibt die Handlung seiner smarten Gaunerkomödie mit Verve, punktgenauer Inszenierung und überraschenden Wendungen dynamisch voran. Höchst vergnügliches Heist-Movie, bei dem ein Rädchen perfekt ins andere greift.» film-netz, Walter Gasperi

«Ein wunderbar unterhaltsamer, komödiantischer Thriller, mit einem charismatischen Darstellerensemble!» Movie-Eye, Benny Furth

«Der Argentinier Ariel Winograd hat den Stoff vergnüglich als Gaunerkomödie inszeniert und fand in Diego Peretti (Iniciales S.G.) als Fernando und Guillermo Francella (El secreto de sus ojos) als Mario kongeniale Darsteller. Die Geschichte dieses Bankraubes, spannend rekonstruiert, hat etwas Menschliches, Tröstliches.» Textatur

«Es menschelt so richtig schön im Film: ein diebisches Vergnügen!» Bäckstage

«Winograd erzählt diesen genialen Coup mit der Wendigkeit des hollywoodschen Genrekinos und zelebriert gleichzeitig den typisch argentinischen Humor.» Clarín

«Der Film ist erzählerisch, visuell und musikalisch eine Wucht.» La Nación

«Der Film des Jahres wartet mit der exakten Dosis von Genrekino und argentinischer Eigenheit auf, um die Herzen des Publikums im Flug zu erobern.» Infobae

«An absolute blast.» Diabolique Magazine