La nube
Le théâtre, aujourd'hui dans un ancien dépôt de banlieue, était jadis une institution culturelle révolutionnaire. Et Max, son directeur charismatique (Eduardo Pavlovsky), un comédien méphistophélique, le penseur contestataire de sa génération révoltée. Mais aujourd'hui, à Buenos Aires aussi, ce sont les fonctionnaires de la culture qui font la pluie et le beau temps. Loin des coulisses de ce pouvoir, dans les lieux théâtraux menacés de ruine, les troupes luttent contre la désaffection du public, les coupures d'électricité et le manque de liquidités. Au-dessus de la ville plane La Nube, le Nuage, d'où tombe une pluie diluvienne depuis plus de mille six cents jours. Une pluie qui imprègne chaque geste des citoyens qui ne peuvent plus décider s'ils doivent lutter de front contre l'orage ou se laisser mener à reculons par les événements.
Avec bon sens et dans un climat de surréalisme merveilleux, Solanas nous raconte le combat de la culture contre l'érosion du quotidien. Une «tanguedia», argentine et nostalgique, sans tango ou presque, attisant les braises du temps, de la fureur et du désir.
Festivals & prix
Venedig Osella d'Oro beste Filmmusik, 1996; Preis der Jugendjury Venedig, UNESCO-Spezialprei fĂĽr das beste Gesamtwerk.
Biarritz Darstellerpreise
Fiche technique
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Revue de presse
«La nube ist eine Hommage an die Widerständigen, an die Betrogenen der argentinischen Gesellschaft.... Solanas erzählt seine Geschichte .... bildhaft assoziativ, mit einer fast schamlos aufgeladenen Metaphorik und in allem rückhaltlos emotional. Sein wildes Puzzle ist chaotisch, unlogisch und dennoch zwingend wie ein Traum und wie immer ist seine filmische Poesie hochpolitisch.» Basler Zeitung, Alfred Schlienger
«Quiero contarles que La Nube se desarrolla en el escenario de una ciudad donde llueve desde hace más de 1600 dĂas, la vida transcurre normalmente mientras algunos retroceden y otros avanzan. El film narra los esfuerzos, alegrĂas y desventuras de un grupo de actores que defienden su viejo teatro independiente a punto de ser vendido. Están acosados por los problemas cotidianos y sus propios conflictos: el amor, la soledad, la bĂşsqueda de empleo, la creaciĂłn, el reclamo de justicia, la espera. Son escenas que pasan del escenario a la vida y de la vida al teatro. Entre la esperanza y la resignaciĂłn, los personajes resisten con dignidad el retroceso de los tiempos nublados. El espĂritu que los sostiene está impregnado de fidelidad a sus principios y a todo aquello que no quieren perder. Por Ăşltimo, quiero decir que junto a decenas de tĂ©cnicos y artistas hemos realizado este esfuerzo por un cine que busca desde la reflexiĂłn, la ironĂa y el humor pensarnos como sociedad. La Nube fue hecha desde la pasiĂłn y ahora es de ustedes.» Fernando Solanas