Finye

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Bah, jeune étudiant, est le petit-fils de Kansaye, un descendant des grands chefs traditionnels de la région. Il est l'ami de Batrou qui, elle, est la fille d'un des représentants du nouveau pouvoir. Bah et Batrou appartiennent à une génération qui rejette l'ordre établi, la société de leurs pères, sans bien savoir quoi mettre à la place. La falsification des résultats des examens sera l'étincelle qui déclenchera la confrontation avec les autorités. La répression voulue et organisée par le gouverneur Sangaré, exacerbera encore le mécontentement des jeunes étudiants. Le titre n'est pas seulement une trouvaille poétique, il constitue le véritable programme esthétique du film: c'est par ses changements de vitesse que le vent exprime sa présence, par l'intensité des mouvements qu'il fait subir à la nature et aux hommes qu'il se matérialise visuellement: c'est par le rythme des corps, les tempos de l'action, les impulsions produites sur les visages et les voix que Souleymane Cissé nous donne à lire une page importante de l'Afrique contemporaine.

Festivals & prix

Carthage Film Festival
Tanit d'Or - Best film
Ouagadougou Panafrican Film and Television Festival
Grand Prize - Etalon de Yennega

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Fiche technique

Titre original
Finye
Titre
Finye
RĂ©alisation
Souleymane Cissé
Pays
Mali
Année
1982
Scénario
Souleymane Cissé
Montage
Andrée Danature
Musique
Radio Mogadiscio; Pierre Gorse
Image
Etienne de Gramont
Son
Jean Pierre Houel
Production
Les Films Cissé, Bamako
Formats
35mm, DVD, DCP
Durée
100 min.
Langue
Bambara/d/f
Interprètes
Foussenyni Sissoko (Bah), Goundo Guissé (Batrou), Balla Moussa Keita (Sangaré), Ismail Sarr (Kansaye), Omou Diarra (La Troisième épouse), Ismaila Cissé (Seydou), Massitan Ballo (La mère de Bah), Dioncounda Kone (La grand-mère de Bah), Yacouba Samabaly (La commissaire de police)

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Organisation

Revue de presse

«Der Film plädiert für eine neue Solidarität zwischen der jungen Generation, die die von den Europäern stammenden Machtverhältnisse ablehnt, und der alten Generation, deren alte, animistische Götter für die Probleme dieser Zeit keine Hilfe mehr bringen.» Zoom

«Cissé ist, wie viele profilierte afrikanische Regisseure, an der Filmhochschule in Moskau ausgebildet worden. In Finye, seinem vierten Spielfilm, seit er 1970 nach Mali zurückkehrte, verwirklichte er ein komplexes ästhetisches Konzept mit hoher Professionalität. Allegorische und symbolische Elemente sind in einen Erzählfluss integriert, der einfach, klar und realistisch ist. Cissé sucht weder eine nostalgisché „afrikanische Authentizität“ noch die idealistische Pädagogik. Wie seine Vorstellung von der Zukunft Afrikas ist auch sein Filmstil von der Synthese geprägt.»

Reclam Klassiker

«Le titre n'est pas seulement une trouvaille poétique, il constitue le véritable programme esthétique du film: c'est par ses changements de vitesse que le vent exprime sa présence, par l'intensité des mouvements qu'il fait subir à la nature et aux hommes qu'il se matérialise visuellement: c'est par le rythme des corps, les tempos de l'action, les impulsions produites sur les visages et les voix que Souleymane Cissé nous donne à lire une page importante de l'Afrique contemporaine.» Libération

«Finyé est d'abord le chant d'une culture vivante et témoigne de ce vieux fond de civilisation soudanaise, commun à tous les peuples du Mali, grâce auquel la vie quotidienne et les rapports entre les gens conservent encore une qualité et une richesse malgré les difficultés présentes qui pèsent tragiquement sur eux. - La vivacité des échanges, la liberté des attitudes, la vérité des sentiments tiennent à l'adéquation de la parole et du geste car tous les dialogues sont en bambare. Le registre des affects est le plus large qui soit, de la grande tendresse à l'extrême violence, et pourtant ce film reste sobre.» Positif

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Souleymane Cissé:

«Meine Art zu leben ist es, an die Zukunft zu glauben. Wenn ich Fatalist wäre, wäre ich nicht Filmemacher. Nichts trieb mich dazu, Kino zu machen. Ich habe es so entschieden. Ich wollte die Dinge sehen und sie andere sehen lassen. Wenn man diese Art von Neugier hat, kann man nicht Fatalist sein.»

«Dans la vie d’un homme, il y a toujours un moment où il faut s’arrêter pour regarder ce qui a été fait et ce qui reste à faire.»