You Will Die At 20
In einem Dorf zwischen Blauem und Weissem Nil verheisst der religiöse Führer der Mutter eines Neugeborenen, dass ihr Sohn mit 20 sterben werde. Der Junge wächst in der Welt frommer Schicksalsergebenheit auf, die ihn an seinen frühen Tod glauben lässt und ihm Erfahrungen, was Leben heisst und heissen kann, verunmöglicht. Mit grossem Respekt vor der Tradition seiner Landsleute zeichnet Regisseur Amjad Abu Alala in seinem Spielfilmerstling nach, wie religiöser Wahn einem Menschen die Lebenskraft raubt.
Muzamil kommt zur Welt, seine Mutter Sakina holt den Segen des Imams. Es ist ein Festtag, aber als das Neugeborene gesegnet werden soll, bricht ein Derwisch zusammen und sagt: «Zwanzig.» Muzamil wird während seiner gesamten Kindheit und Jugend mit dieser Zahl leben müssen, die als Frist interpretiert wird, die ihm gewährt ist. Als ob das noch nicht genug wäre, muss er auch noch das Gehänsel der Kinder in seinem Alter ertragen, während seine Mutter zu Hause Striche aneinanderreiht, um die Tage zu zählen.
Sehr schnell vergessen wir die Prophezeiung und interessieren uns wie der Filmemacher für das, was vor unseren Augen geschieht, für den Augenblick. Amjad Abu Alala folgt seiner Figur Muzamil durch Kindheit und Jugend und schliesslich ins Erwachsenenalter, wenn er seine 20 Jahre erreicht hat. In jeder dieser Perioden lernt der Junge neue Menschen kennen. Zuerst die kleine Naima, die ihn aus seiner Einsamkeit herausholt, dann folgt das Studium des Korans, in das er sich stürzt. Schliesslich trifft er Sulaiman, einen alten Mann, der ins Land zurückgekehrt ist. Sulaiman bringt ihm die Entdeckung der Welt jenseits des Dorfes. You Will Die at 20 ist faszinierend in seinen Bildkompositionen, den warmen Farben, den Aufnahmen, in denen das Chiaroscuro in Muzamils Haus mit den traumhaften Sequenzen der kegelförmigen Heiligtümer kontrastiert. Der in Venedig preisgekrönte Film ist geprägt von der sorgfältigen und wohlwollenden Beobachtung des Lebens im Dorf zwischen den beiden Nilen. Der erste Film aus dem Sudan seit 40 Jahren - und was für einer!
Festivals & Auszeichnungen
2019 Venice Film Festival
LION OF THE FUTURE “LUIGI DE LAURENTIIS” VENICE AWARD FOR A DEBUT FILM
Egypt’s El Gouna Film Festival
Best Film
Journées Cinématographiques de Carthage
Prix du Meilleur scénario; Prix de la meilleure première œuvre Tahar Chariaa
Festival du film international d'Amiens
Grand Prix du Jury
Toronto Film Festival
Contemporary World Cinema
International Film Festival Fribourg
Grand Prix
Credits
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Pressestimmen
«Das Spielfilmdebüt des sudanesischen Regisseurs Amjad Abu Alala summt zwar leise das Lied vom langen Schatten des Todes, ist jedoch eine melancholische Hymne auf das Leben. Dabei zollt Alala den jahrhundertealten Traditionen seines Heimatlandes Respekt und schenkt uns sehnsuchtsvolle, aus der Zeit gefallene Bilder, die uns den Sudan als einen magischen Ort aus Sand, Himmel und den Farben des Nils entdecken lassen.» Medientipp, Sarah Stutte
«Ein junge Mann, dem nach der Geburt der Tod in seinem zwanzigsten Lebensjahr prophezeit wurde, steht in Zentrum eines Spannungsbogens, der politisch, metaphorisch oder auch einfach märchenhaft interpretiert werden kann.» Michael Sennhauser, SRF
«You Will Die at Twenty ein beeindruckendes Debüt, dem hoffentlich noch weitere Werke folgen werden, und sei es nur, um den Sudan kennenzulernen, das sich erst langsam wieder der Filmwelt öffnet.» Oliver Armknecht, film-rezensionen
«Une œuvre précieuse, tant par la puissance de son récit que par sa magnifique photographie, opposant la luminosité de vastes paysages à l’ombre des maisons étroites dans lesquelles se jouent des drames invisibles.» Le Temps, Stéphane Gobbo
«Visuellement magique.» La Liberté, Olivier Wyser
«L’intensité est peut-être même le mot qui résume le mieux cette très belle découverte. Intensité du propos, des images, de la musique et de l’interprétation.» Daily Movies, Etienne Rey
«Travaillant avec une précision remarquable sur l'intensité des visages et les couleurs des costumes, le prometteur Amjad Abu Alala (qui a écrit le scénario avec Yousef Ibrahim) livre un message politique subtil sous une narration qui tient délicatement le fil du suspense, mélange mythe et réalisme, et décortique avec délicatesse les relations mère-fils et père-fils. Des qualités qui font de lui un cinéaste à suivre de très près.» cineuropa
«Trop rares sont les films venus du Soudan pour qu’on ne soit pas piqué de curiosité, d’autant que son auteur, Amjad Abu Alala, impose d’entrée de jeu une mise en scène d’une sereine beauté, qui n’est pas sans évoquer le cinéma mythologique de Souleymane Cissé.» La Vie
«Une révélation.» Première
«La facture même du film est vraiment sublime, la photographie vraiment magnifique qu'il s'agisse des extérieurs en lumière naturelle ou des intérieurs en clair-obscur, c'est super beau, et la mise en scène est également très maîtrisée.» Couleur 3, Philippe Congiusti
«Fable politique, film de zombie, chronique sociale, tragédie le film fait coexister toutes ces strates de récit en les enserrant dans une mise en scène élégante et maîtrisée.» Le Monde
«Tu mourras à 20 ans est le récit d’une émancipation sociale et culturelle au Soudan. Un film rare, intense et d’un courage inouï, qui ose défier la pensée conformiste de toute une société.» avoir-alire.com
«Un vrai coup de cœur.» L'Obs
«Traversé par de belles séquences qui semblent viser la matérialité du songe, le film d'Abu Alala fait retentir haut le désir d'émancipation d'un peuple cerné par les interdits religieux.» Libération
«Un premier long-métrage fort, beau et riche sur la confiscation d’un avenir et l’instrumentalisation des croyances.» La Voix du Nord
«Un conte philosophique dont le dénouement parvient à déjouer toutes les attentes.» Positif
«S’il reste très allusif, le parti que le film prend pour l’émancipation et la raison ne l’empêche pas de garder un regard bienveillant sur les oiseaux de malheur religieux, et c’est cette justesse à la Chahine que l’on retient finalement.» Cahiers du Cinéma
«Obscurantisme contre liberté : un premier film stupéfiant de profondeur.» Télérama
«Le film séduit par son hybridité et sa beauté plastique.» L'Express
«Fabuleuse ode à la liberté.» Jeune Afrique
«Un film beau comme une élégie antique, doublé d’un hymne vibrant à la liberté d’être.» Les Fiches du Cinéma
«Le Soudanais Amjad Abu Alala signe avec raffinement le tableau d'une vie volée.» France Info