The Puppetmaster - Hsimeng rensheng
Der Taiwanese Hou Hsiao-hsien zählt zu den zentralen Figuren des asiatischen Kinos, ja des Kinos überhaupt. Im Spielfilm "Der Puppenmeister" beweist er seine Stilsicherheit. Ein ganzes Jahrhundert spiegelt Hou Hsiao-hsien in seinem jüngsten Werk am Leben eines berühmten Taiwanesischen Puppenspielers. Mit einer Stilsicherheit, die ihresgleichen sucht, blendet er zurück aus den Erzählungen des steinalten Mannes, dessen Arbeit stets in mehr oder weniger direktem Bezug stand zur Geschichte. Als Puppenspieler reiste er jahrzehntelang durchs Land, führte seine Stücke auf, in denen sich, sei's inhaltlich, sei's formal, sei's in den Puppenfiguren, die da zum Zug kommen konnten, das aktuelle Geschehen widerspiegelt. Hou Hsiao-hsien ist ein Meister der Fixeinstellungen, vergleichbar in der Konsequenz ihrer Handhabung mit dem Japaner Yasujiro Ozu. Mit ruhender Kamera hält er einen Ausschnitt fest, in dem das Leben sich bewegt oder ruht. Die grossen Gesten sind nicht jene des normalen Menschen; der bewegt sich in den Wogen des politischen, des historischen Geschehens. Packend, wie über die teils aus dem Off erklingende Stimme des Meisters die Bilder, die wir betrachten, sich allmählich erst mit Sinn füllen.
Nach dem volksrepublikanischen Spielfilm "Farewell, my Concubine" von Chen Kaige, wäre Hou Hsiao-hsiens Werk ein weiteres Beispiel, das das derzeit starke Bedürfnis der Geschichtsaufarbeitung in China wie in Taiwan belegt. Hsiao-hsien lässt den berühmtesten chinesischen Puppentheaterspieler Li Tien-Lu seine Lebensgeschichte erzählen. Wie bei Kaige hat das Puppentheater da parallel zum Lebenstheater seine Funktion, anders als beim Chinesen sind die Bilder des Taiwanesen aber von ausgesprochener Zurückhaltung im Einsatz der Mittel geprägt. Die Ereignisse klingen mehr an, als dass sie nachgespielt wären. In statischen Einstellungen hält Hsien Momente fest, die allmählich die Klarheit des Inhalts offenbaren. Der Filmer macht deutlich, wie das Verhalten des Einzelnen sich erst im Gesamtzusammenhang richtig zeigt.
Walter Ruggle
Nach dem volksrepublikanischen Spielfilm "Farewell, my Concubine" von Chen Kaige, wäre Hou Hsiao-hsiens Werk ein weiteres Beispiel, das das derzeit starke Bedürfnis der Geschichtsaufarbeitung in China wie in Taiwan belegt. Hsiao-hsien lässt den berühmtesten chinesischen Puppentheaterspieler Li Tien-Lu seine Lebensgeschichte erzählen. Wie bei Kaige hat das Puppentheater da parallel zum Lebenstheater seine Funktion, anders als beim Chinesen sind die Bilder des Taiwanesen aber von ausgesprochener Zurückhaltung im Einsatz der Mittel geprägt. Die Ereignisse klingen mehr an, als dass sie nachgespielt wären. In statischen Einstellungen hält Hsien Momente fest, die allmählich die Klarheit des Inhalts offenbaren. Der Filmer macht deutlich, wie das Verhalten des Einzelnen sich erst im Gesamtzusammenhang richtig zeigt.
Walter Ruggle
Credits
Originaltitel
The Puppetmaster - Hsimeng rensheng
Titel
The Puppetmaster - Hsimeng rensheng
Regie
Hsiao-hsien Hou
Land
Taiwan
Jahr
1990
Drehbuch
Hou Hsiao-hsien
Musik
Chen Mingh-Chang
Kamera
Lee Pin-Bing
Ton
Du Du-Jih; Meng Chi-Liang
Produktion
ERA International Ltd. / City Films Ltd. Taiwan
Formate
35mm, DVD
Länge
142 Min.
Sprache
Taiwanesisch, Mandarin,Japanisch/d/f
Schauspieler:innen
Lin Chung (Li Tien Lu (als Erwachsener)), Cheng Kuei-Chung (Li Tien Lu (Jüngling)), Cho J-Wie (Li Tien Lu (Kind)), Hung Liu (Li Hei (Grossmutter)), Bai Ming-Hwa (Ong Hsiu (Grossmutter)), Tsai Chen-nan (Vater), Kao Tung-Hsiu (Mutter), Yang Li-Yin (Stiefmutter), Hwang Ching-Ru (Li Tien Lus Frau)
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Pressestimmen
Note d'intention
«Le maître de marionnettes» représente l'état d'esprit du peuple chinois. Il montre surtout l'état d'esprit du maître de marionnettes Li Tien Lu, et sa façon d'être dans la vie, qui est aussi la mienne. J'ai voulu consacrer un film à Li Tien Lu parce qu'il est à mes yeux une encyclopédie vivante de la Chine ancienne. Le filmer, c'est comme pouvoir feuilleter quelques pages d'un livre perdu, d'une histoire que lui seul connaît encore. Li Tien Lu est mon grand-père spirituel. Il incarne des valeurs telles que la piété filiale, la loyauté, la frugalité. Il n'est pas, comme nous, porté à tout rationaliser. C'est un homme qui sait se montrer souple, avec intransigeance. Il s'adapte aisément aux circonstances, mais sans jamais céder sur la morale. Je le vois comme une sorte de Don Quichotte. Il porte en lui une force incroyable. Li Tien Lu a su préserver tout ce qui fait la beauté spirituelle des traditions chinoises que je tente d'analyser. Ces traditions se sont progressivement évaporées, au contact de l'invasion japonaise puis de l'influence américaine consécutive à la guerre de Corée. Le devoir de ma génération est de transmettre ces traditions perdues. Faire un film est un processus qui permet d'apprendre et de s'interrroger. Ce film retrace mes efforts pour tenter de découvrir l'histoire de mon pays, et les traces que cette histoire a laissé dans les âmes et dans les coeurs.
J'ai mis dans ce film tous les sentiments que j'éprouve envers cet ancien peuple qui fascine mon âme et mon esprit, ainsi que ma quête, pour tenter de le comprendre. Cette quête ne fait que commencer, et je la poursuivrai, aussi longtemps que je vivrai».
Hou Hsiao Hsien
«Mon but est de filmer des états d'âme, des atmosphères, des moments de réflexion. Pour cela, il me faut éliminer le superflu. C'est la raison pour laquelle j'aime bien les plans vides que les personnages viennent de quitter. J'aime que le spectateur remplisse le cadre par lui-même, qu'il fasse travailler son imagination.»
«Le maître de marionnettes» représente l'état d'esprit du peuple chinois. Il montre surtout l'état d'esprit du maître de marionnettes Li Tien Lu, et sa façon d'être dans la vie, qui est aussi la mienne. J'ai voulu consacrer un film à Li Tien Lu parce qu'il est à mes yeux une encyclopédie vivante de la Chine ancienne. Le filmer, c'est comme pouvoir feuilleter quelques pages d'un livre perdu, d'une histoire que lui seul connaît encore. Li Tien Lu est mon grand-père spirituel. Il incarne des valeurs telles que la piété filiale, la loyauté, la frugalité. Il n'est pas, comme nous, porté à tout rationaliser. C'est un homme qui sait se montrer souple, avec intransigeance. Il s'adapte aisément aux circonstances, mais sans jamais céder sur la morale. Je le vois comme une sorte de Don Quichotte. Il porte en lui une force incroyable. Li Tien Lu a su préserver tout ce qui fait la beauté spirituelle des traditions chinoises que je tente d'analyser. Ces traditions se sont progressivement évaporées, au contact de l'invasion japonaise puis de l'influence américaine consécutive à la guerre de Corée. Le devoir de ma génération est de transmettre ces traditions perdues. Faire un film est un processus qui permet d'apprendre et de s'interrroger. Ce film retrace mes efforts pour tenter de découvrir l'histoire de mon pays, et les traces que cette histoire a laissé dans les âmes et dans les coeurs.
J'ai mis dans ce film tous les sentiments que j'éprouve envers cet ancien peuple qui fascine mon âme et mon esprit, ainsi que ma quête, pour tenter de le comprendre. Cette quête ne fait que commencer, et je la poursuivrai, aussi longtemps que je vivrai».
Hou Hsiao Hsien
«Mon but est de filmer des états d'âme, des atmosphères, des moments de réflexion. Pour cela, il me faut éliminer le superflu. C'est la raison pour laquelle j'aime bien les plans vides que les personnages viennent de quitter. J'aime que le spectateur remplisse le cadre par lui-même, qu'il fasse travailler son imagination.»